Un réveil dramatique à la maison d’arrêt de Dijon
Ce jeudi 27 novembre 2025 aux premières heures du jour, deux détenus incarcérés à la maison d’arrêt de Dijon ont réussi à s’évader. Ils occupaient le quartier disciplinaire. Ils ont scié les barreaux de leurs cellules à l’aide de lames dissimulées. Puis ils ont escaladé les murs, utilisant des draps comme cordes pour franchir les barbelés.
Les autorités pénitentiaires ont constaté leur absence dès 7h du matin. Le procureur de Dijon a déclenché immédiatement un mandat de recherche.
Une évasion organisée : aide extérieure et faille en chaîne
Selon l’enquête, les lames utilisées pour scier les barreaux seraient arrivées par drone. Les deux hommes auraient reçu le matériel par l’extérieur, via une livraison clandestine.
Le bâtiment en question date de 1853. Plusieurs syndicats dénoncent son état vétuste et la faiblesse des dispositifs anti-drone.
La prison héberge aujourd’hui environ 310 détenus pour 180 places, ce qui accroît les risques liés à la surpopulation.
Une arrestation rapide, mais un fugitif toujours en fuite
Dans la nuit du 27 au 28 novembre, les forces de l’ordre ont réussi à interpeller l’un des deux évadés. Il a été arrêté en Saône-et-Loire par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI).
Le second détenu reste activement recherché. Une centaine d’enquêteurs restent mobilisés pour le retrouver.
Conséquences immédiates et réactions
Les syndicats pénitentiaires expriment leur colère depuis des années. Ils alertaient sur les risques liés aux livraisons clandestines par drone. Ils appellent désormais à des mesures urgentes : installation de portiques de détection, renforcement des rondes, rénovation des bâtiments vétustes.
Le ministère de la Justice a reconnu la vétusté de la prison de Dijon et annoncé un plan de sécurisation. Mais de nombreux salariés jugent l’annonce insuffisante au regard des défaillances constatées.
Les 3 choses à retenir
- Deux détenus se sont évadés de la prison de Dijon le 27 novembre 2025 en sci ant les barreaux, aidés par des lames livrées par drone.
- Un des évadés a été interpellé le 28 novembre en Saône-et-Loire. L’autre reste en fuite et la chasse reste ouverte.
- L’évasion révèle des failles graves dans la sécurité et relance le débat sur la vétusté des prisons, la lutte contre les drones et la surpopulation carcérale.












