Le sujet revient chaque fin d’année. Beaucoup pensent offrir de l’argent sans formalités. Pourtant, la règle reste claire : la déclaration dons entre proches s’impose à tous, même pour un simple coup de pouce familial.
Les impôts veulent plus de transparence
Les transmissions d’argent circulent de plus en plus entre parents, grands-parents, frères et sœurs. L’administration veut suivre ces mouvements. Elle contrôle les dons pour éviter les oublis et protéger les héritiers.
Chaque don doit donc passer par une déclaration. Le geste peut venir d’un parent, d’un oncle ou d’un ami. L’État demande toujours une trace écrite. Cette démarche évite les mauvaises surprises lors d’une succession.
Les dons restent possibles… mais encadrés
Les règles ne bloquent pas les cadeaux. Elles fixent juste un cadre clair. Une personne peut offrir de l’argent. Elle peut aider un proche. Elle doit simplement déclarer le montant dans les délais.
En échange, les plafonds d’exonération restent généreux. Ils permettent des transmissions régulières sans impôt. Les dons exceptionnels, eux, passent par un formulaire dédié. Les banques proposent même un accompagnement pour guider les familles.
Les risques en cas d’oubli
Une omission transforme un geste généreux en problème fiscal. L’administration réintègre alors le don dans la succession. Elle peut aussi réclamer des pénalités.
Pour éviter ce scénario, les notaires conseillent d’agir dès le transfert. Une déclaration simple suffit. Elle protège le donneur et le bénéficiaire. Elle fixe aussi la valeur du don pour l’avenir.
Les 3 choses à retenir
- Tous les dons, même entre proches, doivent être déclarés aux impôts.
- Les exonérations existent mais exigent une démarche claire et rapide.
- Une absence de déclaration peut entraîner des pénalités et compliquer la succession.












