Le calvaire
Une femme de 45 ans a été retenue captif pendant cinq ans dans une maison, à Saint-Molf (Loire-Atlantique). Cet enfermement s’est déroulé jusqu’au 14 octobre 2025, date à laquelle elle a pu s’échapper et appeler à l’aide.
Pendant cette période, elle a perdu près de 50 kg.
Selon l’enquête : lavage à l’eau de javel, ingestion de bouillie mêlée de liquide vaisselle, petites pièces confinées, usage de médicaments imposés.
Mode opératoire et détention
- Elle aurait d’abord été logée en tente dans le jardin, puis enfermée dans un garage dont la porte était bloquée de l’extérieur par des parpaings.
- Le couple soupçonné : une femme soignante d’une soixantaine d’années, et son compagnon âgé de 82 ans.
- La victime était « psychologiquement fragile », le parquet l’a qualifiée de personne « en situation de vulnérabilité ».
- Véritable contrôle financier : ses allocations et son compte bancaire avaient été vidés au profit de ses ravisseurs.
L’évasion et l’arrestation
Le 14 octobre, alors que l’homme regardait la télévision, la femme a réussi à sortir de la détention, grièvement affaiblie, et a frappé à la porte d’un voisin pour demander aide.
Les autorités ont rapidement ouvert une enquête pour « kidnapping avec torture ou actes de barbarie », « abus de vulnérabilité ». Les deux suspects ont été mis en examen.
3 choses à retenir
- Une femme retenue captive pendant cinq ans à Saint-Molf, soumise à des sévices graves et perte de 50 kg.
- Les ravisseurs ont exploité financièrement la victime et usé de violences physiques, psychologiques, hygiéniques.
- Cette affaire révèle l’extrême vulnérabilité de certaines personnes et la nécessité de vigilance dans les signalements de captivité ou d’abus prolongés.












