La rénovation énergétique en recul inquiète le secteur du bâtiment. Malgré les promesses de chaleur moins chère et de confort amélioré, de plus en plus de Français renoncent aux travaux. La dynamique s’essouffle — et les professionnels s’alarment.
Moins de chantiers, des carnets de commandes vides
Depuis début 2025, les chiffres tombent vite. Les travaux de rénovation énergétique reculent. Une étude révèle que 68 % des Français renoncent aux travaux, invoquant le coût élevé, les aides floues ou l’absence d’artisans disponibles.
Les entreprises du bâtiment confirment. L’entretien-rénovation accuse une baisse sensible.
Certaines familles observent la hausse des factures d’énergie, mais jugent trop incertain le retour sur investissement. Elles préfèrent attendre — ou abandonner l’idée.
Les aides publiques manquent, et la confiance s’érode
Pendant plusieurs années, des aides comme MaPrimeRénov’ ont soutenu le passage à l’isolation, au chauffage plus propre ou aux fenêtres performantes. Elles ont permis de lancer de nombreux projets.
Mais en 2025, l’effet semble s’estomper. Les critères changent. Les montants annoncés ne rassurent plus. Beaucoup de propriétaires estiment le parcours trop complexe.
Résultat : un désintérêt croissant. Même les dossiers déposés émergent moins nombreux. Les artisans peinent à retrouver une activité stable.
La conséquence : le secteur du bâtiment replonge dans la crise
Le recul de la rénovation énergétique ne reste pas sans effet. Le secteur dans son ensemble enchaîne les mauvaises nouvelles. L’activité globale du bâtiment recule en 2025.
Plus grave : la chute de l’activité menace l’emploi. Des milliers de postes sont menacés. Des petites entreprises ferment ou réduisent leur effectif.
Le « plan de relance écologique » se grippe. Ce qui devait aider la planète et le pouvoir d’achat risque de devenir un échec pour le logement et le secteur du bâtiment.
Les 3 choses à retenir
- Beaucoup de Français renoncent aux travaux de rénovation énergétique : 68 % évoquent le coût ou l’absence d’artisans.
- Les aides publiques peinent à relancer la dynamique ; le recours à MaPrimeRénov’ recule en 2025.
- La baisse de ces travaux tire vers le bas l’ensemble du secteur du bâtiment : activité en repli, emplois menacés.











