Une demande de grâce qui secoue Israël
Ce dimanche 30 novembre 2025, Benjamin Netanyahu a officiellement adressé une requête de grâce présidentielle à Isaac Herzog. Il demande l’abandon de son procès pour corruption, fraude et abus de confiance.
Netanyahu soutient que les poursuites divisent la société et freinent le pays, en pleine crise sécuritaire et diplomatique.
Pourquoi cette grâce maintenant ?
Selon son dossier, il estime que les accusations — qu’il nie — entravent sa capacité à gouverner dans un contexte instable. Il affirme que la priorité doit revenir à la sécurité nationale et à l’unité intérieure.
Ses alliés politiques et le précédent soutien public de Donald Trump militent aussi pour cette clémence, arguant du rôle de Netanyahu en tant que chef de gouvernement durant des temps de guerre.
Une procédure exceptionnelle mais lourde de conséquences
La demande constitue un cas rare : en Israël, les grâces présidentielles sont traditionnellement accordées après condamnation. Pour l’heure, aucune condamnation n’est prononcée.
Le dossier a été transmis au ministère de la Justice puis à l’office des grâces. Herzog doit assurer que la décision respecte « les intérêts de l’État et de la société » avant de trancher.
Réactions politiques et société divisée
L’appel à la grâce provoque une vive division. L’opposition exige que Netanyahu reconnaisse ses fautes, quitte la vie politique, ou que des élections anticipées aient lieu avant toute clémence.
Pour beaucoup d’Israéliens, gracier un chef de gouvernement encore jugé porterait atteinte à l’État de droit et ouvrirait une dangereuse porte à l’impunité. D’autres invoquent la stabilité nationale en période de tensions régionales.
Ce qu’il faut surveiller de près
- Le verdict du ministère de la Justice et l’avis de la procureure générale.
- La position finale d’Herzog : clémence ou rejet.
- Les réactions populaires et les possibles manifestations.
- L’impact sur la coalition gouvernementale et l’avenir politique de Netanyahu.
Les 3 choses à retenir
- Benjamin Netanyahu a formellement demandé une grâce présidentielle pour clore son procès pour corruption, alors qu’il nie les accusations.
- La demande constitue une démarche rare, avant condamnation — un geste exceptionnel dans l’histoire israélienne.
- La décision d’Isaac Herzog pourrait bouleverser le paysage politique israélien et raviver le débat sur l’État de droit.












