Une paix recherchée, mais pas à n’importe quel prix
Dans ses récentes déclarations, Emmanuel Macron affirme vouloir la paix pour l’Ukraine — mais il refuse qu’elle se fasse au mépris de sa souveraineté et de sa sécurité. Il juge que le projet de paix actuellement discuté ne suffira pas si la Russie ne montre aucune volonté de garantir un cessez-le-feu durable.
Le président français met en garde : sans “éléments de dissuasion”, les Russes pourraient revenir. Il rejette tout accord laissant l’Ukraine fragile, sans moyens défensifs sérieux.
La condition d’une paix juste
Selon Macron, seules les décisions prises par l’Ukraine — et avec elle — peuvent définir les conditions d’un accord. Il refuse qu’un plan imposé à Kiev devienne synonyme d’« abandon » ou de capitulation.
Il rappelle que la paix doit s’accompagner de garanties solides : une armée ukrainienne forte, des garanties de sécurité européennes, et des mécanismes de dissuasion visant à empêcher toute nouvelle agression.
Une attitude ferme face à Moscou
Emmanuel Macron répète que, en l’absence de réels signes de bonne volonté de la Russie, l’Europe ne doit pas afficher de faiblesse. Il appelle à la vigilance : la lutte contre l’agression russe passe aussi par la préparation et la défense.
Il affirme que tout accord précipité, sans garanties, risquerait de créer un faux sentiment de paix qui pourrait ramener le conflit.
Ce que cela signifie pour l’Europe
- La position de la France se veut équilibrée : soutien clair à l’Ukraine, mais refus d’un “cessez-le-feu” bâclé.
- La diplomatie européenne — et internationale — reste invitée à ne négocier qu’avec transparence, respect du droit international, et impératif de sécurité.
- Dans l’éventualité d’un accord, l’Europe s’engage à fournir des garanties militaires et un soutien continu, pour éviter qu’une paix fragile ne devienne un nouveau conflit.
Les 3 choses à retenir
- Macron soutient un plan de paix, mais refuse toute formule qui affaiblirait l’Ukraine.
- Il conditionne un accord à des garanties strictes : souveraineté ukrainienne, sécurité, dissuasion durable.
- Il appelle les Européens à rester vigilants face à la Russie, sans céder à la pression d’un accord trop rapide.












