Le cadre
Depuis ce lundi 27 octobre 2025, 10 personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron.
Les prévenus, âgés entre 41 et 60 ans, sont accusés d’avoir diffusé en ligne des propos malveillants sur le genre et la sexualité de la première dame, et d’avoir fait circuler des rumeurs infondées selon lesquelles elle aurait été née homme.
Qui sont les prévenus ?
Parmi les personnes jugées :
- Un publicitaire de 41 ans âgé d’avoir utilisé le pseudonyme « Zoé Sagan ».
- Une « médium » / influenceuse de 51 ans, connue sous le nom d’Amandine Roy, impliquée dans la diffusion des rumeurs complotistes.
- D’autres : un élu, un enseignant, un informaticien, un galeriste.
Les accusations
- Les prévenus sont poursuivis pour avoir diffusé des propos « malveillants » à l’égard de Brigitte Macron sur les réseaux sociaux, insinuant notamment qu’elle serait une femme transgenre, et associant la différence d’âge avec son mari à de la « pédophilie ».
- L’enquête avait été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) après une plainte déposée par Mme Macron le 27 août 2024.
Pourquoi ce procès maintenant ?
- Ces rumeurs ont circulé depuis plusieurs années, se renforçant à la fois en France et à l’étranger.
- Le scandale dépasse un simple harcèlement : il mobilise le droit français aux côtés de la lutte contre les discours de haine numériques.
- Le procès marque une étape importante dans la reconnaissance de l’impact de l’infox et du cyberharcèlement sur des personnes publiques.
📝 3 choses à retenir
- Dix personnes sont jugées à Paris pour cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron, accusées de propager des rumeurs transphobes et diffamatoires.
- Le procès illustre le phénomène croissant des “infox” ciblant des personnalités publiques et circulant sur internet.
- Le déroulé de ce procès pourra renforcer le cadre légal face aux harcèlements numériques et déterminer des jurisprudences importantes.












